C’est le cas pour nos deux dernières recrues qui sont entrées la semaine dernière dans la légende des danseuses du Crazy Horse après des mois de travail intense. Leur traditionnel baptême de leur nom de scène s’est effectué avant leur première apparition sur scène.
Nous sommes ravis de vous présenter : Gypsy Jane et Sunny Rockstar ! Avec de tels noms de scène, pas de doute, leur futur sera radieux !
Saviez-vous que plus de 800 Crazy Girls se sont produites sur la scène illustre et réputée du cabaret ?
Après Uma Wanderlust, Elvie Varsovie, Santa Stiletto et Leni Panorama cet été, nous sommes heureux de vous présenter Sofia et Piper, les deux dernières recrues, actuellement en formation intensive au Crazy Horse.
Comme le veut la tradition au Crazy Horse, leur baptême de leur nom de scène s’effectuera le soir de leur première apparition publique. Rendez-vous dans quelques semaines pour le découvrir !
Au Crazy Horse le champagne est de rigueur ; dans son seau à glace illuminé, il fait partie du décor et plus de soixante-milles litres y sont sabrés chaque année.
Le cabaret confie au studio Ich&Kar le renouvellement du design de son iconique champagne. Elégante et chic, la bouteille en verre fumé noir s’habille d’or pour mieux prendre la lumière et faire subtilement écho au spectacle cinétique. La célèbre bouche, dorée à chaud, reprend le design de la devanture du cabaret, entièrement réinventé en 2021 pour sa 70ème bougie. La coiffe Op Art est un clin d’œil aux projections de lumière, signatures du spectacle.
Réalisée en collaboration avec la Maison de Champagne Gérin & Fils, cette cuvée est élaborée à partir d’un assemblage exquis des cépages champenois les plus nobles : le Pinot Noir et le Chardonnay. Le travail minutieux pour élaborer ces fines bulles, avec une priorité donnée aux pratiques viticoles durables, affirme un très haut niveau de qualité. Le résultat : un brut raffiné offrant un moment infiniment délicieux où le plaisir s’étire comme un bas couture…
« La création est indissociable du Crazy Horse, Maison en perpétuel mouvement. Il était important pour nous que notre champagne, boisson phare de l'art de vivre à la française et du cabaret par excellence, reflète nos valeurs de créativité, joie et authenticité. Le Champagne Crazy allie le plaisir visuel et gustatif, pour offrir un moment festif et joyeux, de la scène à la flûte » explique la direction du cabaret.
Andrée Deissenberg, Directrice Générale Création et Marques : "Philippe Decouflé a une capacité unique à mélanger danse et technologie pour créer des tableaux qui provoquent des émotions fortes et rares. Chaque collaboration avec Philippe au cours des quinze dernières années nous a fait découvrir des facettes encore inexplorées du Crazy Horse. Avec "Vertiges", nous présentons sans aucun doute un avant-goût du Crazy Horse de demain."
Philippe Decouflé : "J'aime créer au Crazy Horse. J'aime les contraintes de la petite scène, le talent des danseuses, l'histoire et les codes de la Maison... et j'aime challenger le tout pour repousser les limites de la création et réinterroger les formes. Pour "Vertiges", j'ai pu mener une exploration artistique du nu et de la lumière, où chaque mouvement devient une œuvre vivante en perpétuelle transformation."
Comment décrirais-tu ton expérience au Crazy Horse ?
Mes 5 années ici ont été fantastiques ! Il est impossible de mettre des mots justes pour décrire cette expérience, ce lieu unique au monde et ce que signifie de s’exprimer en tant qu’artiste sur cette scène... C’est un monde complètement différent ici ! Au Crazy Horse, tout est tellement unique, émouvant, touchant, stimulant et puissant ! Mon parcours ici a façonné la femme que je suis devenue aujourd’hui... et continuera pour le reste de ma vie ! On dit « Crazy Girl un jour, Crazy Girl toujours », j’y crois beaucoup !
Quel est ton meilleur souvenir ici ?
Il y en a tellement ! J’ai de très bons souvenirs avec les danseuses en coulisses : chaque soir, il se passe des choses amusantes, et je me suis faite des amies incroyables. Mais l'un de mes meilleurs souvenirs est sans doute d'avoir eu l'occasion de danser et interpréter le numéro « … But I am a Good Girl ». Je n'oublierai jamais le moment où j'ai découvert mon nom sur le planning des répétitions pour l'apprendre. C'est mon solo préféré et c’était la raison pour laquelle j'ai voulu rejoindre le cabaret !
Quelle est le principal enseignement que tu as appris en tant que danseuse ?
De s’amuser ! Lorsque je suis arrivée, j'étais très nerveuse, cette troupe est tellement iconique… Mais je pense qu'il est possible de travailler dur, de viser le meilleur, tout en profitant de chaque instant et en s’amusant. C'est pour cela que nous sommes danseurs professionnels, parce que nous aimons la danse plus que tout !
Qu’est ce qui va te manquer le plus ?
Tous les moments en coulisses avec les danseuses, c’est certain ! Mais aussi le fait de travailler quotidiennement avec des personnes incroyables et inspirantes. Et surtout, de danser mon tableau préféré, « But I am a Good Girl » !
Quels sont tes projets ?
Continuer à être Crazy ! J'ai des rêves et des objectifs que je veux atteindre. J'aime l'aventure : je veux continuer à parcourir le monde. Et je souhaite passer plus de temps avec ma famille et mes amis, car cela fait longtemps que je suis loin d’eux.
Pour finir, je tiens à remercier tous ceux qui ont joué un rôle important dans cette incroyable aventure.
Photos : Paul-Henri Pesquet, Rémi Desclaux
« Cette série, prise à l’agentique, montre la danse à l’état « brut » : puisqu'il s'agissait d'une répétition, il n'y avait pas de costumes. J’ai capturé l’effort des danseuses pour rendre les mouvements parfaits. La tâche était particulièrement ardue en raison des changements constants de l’éclairage, alternant entre lumière et d'obscurité. Cet environnement dynamique m'a poussé à m'adapter rapidement et à trouver des solutions créatives. Cette expérience est l'une des meilleures de ma carrière. »
Photographe documentaliste et portraitiste née à Saint-Pétersbourg, Daria Troitskaia a grandi à Vienne et vit à Milan. Formée dans une école d’art, elle a également travaillé comme directrice artistique avant de se tourner pleinement vers la photographie. Son parcours artistique est défini par quatre éléments essentiels : le mouvement en continu, le sens de l'aventure, des défis personnels et une perspective unique.
En 2020, Daria Troitskaia a publié « Maltese Exposures », un livre de photographie de rue prises à Malte. Outre la prise de vue et sa théorie, elle s’intéresse également aux appareils photo en eux-mêmes : elle a réuni une impressionnante collection d’appareils photo et aime expérimenter différents équipements.
En septembre 2004, tu intégrais le Crazy Horse…
Je m’en souviens comme si c’était hier ! Initialement, je n’étais pas partante pour faire l’audition car je connaissais peu le Crazy. Je venais du milieu de la danse classique et les codes de la danse cabaret me paraissaient très éloignés de ma formation initiale. Un jour, je rencontre sur un contrat de danse une ancienne Crazy Girl, Tally Yesterday, elle m’affirme que je corresponds à tous les critères pour intégrer la troupe. Mon instinct me pousse à tenter ma chance…et m’y voici encore 20 ans plus tard !
Comment as-tu évolué au fil des années au Crazy Horse ?
Plus j’avance dans ma carrière, et plus je me sens libre sur scène. J’ai eu la chance d’accéder à des solos aux bons moments : à chaque fois, je ne m’y attendais pas ! Un nouvel apprentissage apporte toujours du renouveau et un regain de motivation. Au quotidien, j’aime retravailler différemment certains numéros que je pratique sur scène depuis un moment. Avec la danse, on a toujours quelque chose à apprendre ! Je continue de me découvrir et j’apprécie que chaque spectacle soit un nouveau challenge et un partage avec le public. Ce qui me fait également vibrer aujourd’hui, c’est de transmettre aux nouvelles et de les accompagner.
Quels sont tes meilleurs souvenirs ?
J’ai vécu tellement de choses ici ! J’ai eu la chance de vivre de très beaux moments lors des nombreux voyages et tournées. Mais pour moi, les souvenirs les plus forts sont liés à l’adrénaline que provoque la première d’un nouveau spectacle ou d’un numéro. Je garde aussi en mémoire toutes les riches rencontres avec les guests… et l’ambiance dans les loges bien sûr !
As-tu des envies pour l’avenir ?
Je souhaiterais partager et transmettre mon expérience. Mon mot d’ordre : la bienveillance !
Photos : Antoine Poupel, Riccardo Tinelli, Ornella Piacentile
Deux protagonistes de ce tournage exceptionnel vous en dévoilent les coulisses :
Ginger Knockout, danseuse : "Travailler sur la série "Emily in Paris" a été une expérience incroyable ! Ça a été amusant et aussi un réel plaisir et un honneur d'accueillir les équipes de tournage « chez nous », au Crazy Horse. Nous avons tous pris beaucoup de plaisir sur ce projet et avons adoré travailler aux côtés d'Ashley Park ! Nous avons noué une vraie complicité avec elle de suite et elle nous a bluffées, en exécutant la chorégraphie comme une vraie danseuse professionnelle. Et bien sûr, c'est très flatteur de voir son nom dans le générique sur Netflix !"
Psykko Tico, Directrice adjointe de création : "Pour réaliser la chorégraphie, mon ambition était de rendre lisible l’action entre les personnages de la série, et de recréer cette ambiance si particulière et reconnaissable du Crazy Horse, en m'appuyant sur la gestuelle, le visuel, l’attitude et le jeu."
Pour perfectionner ce numéro, Kyle Hanagami, chorégraphe des Blackpink ou encore de Jennifer Lopez, s'est rendu au Crazy Horse afin de travailler sur cette séquence avec Ashley Park.
Retrouvez un extrait avec Emily, Mindy et nos danseuses dans l'épisode 8 de la saison 4, disponible sur Netflix.
Crédits : Netflix et Ashley Park.
Deux artistes du Crazy Horse mèneront la danse lors de ces trois rendez-vous exclusifs à la Terrasse des Jeux, un des lieux phares de l’été 2024, à la fois site de festivités et de compétition, qui sera érigé en plein cœur de Paris, sur le parvis de l’Hôtel de Ville :
Au programme : Taïna de Bermudes, danseuse emblématique de la troupe, accompagnée de l’exubérant Stan Believe, chanteur et MC, guideront les participants, dans la bonne humeur, afin de réaliser une chorégraphie à l’unisson et profiter du pouvoir cathartique de la danse, tout en se réappropriant son corps et sa part de féminité.
Cette animation a été labélisée par Paris 2024 dans le cadre de l’Olympiade Culturelle, une programmation artistique et culturelle pluridisciplinaire, qui vise à explorer les liens entre l’art et le sport et les valeurs olympiques et paralympiques, afin d’ajouter aux émotions sportives des émotions culturelles. Sa mission est également de provoquer la rencontre entre les publics de l’art et du sport, permettant la découverte de nouvelles pratiques et la démocratisation de la culture.
Le Crazy Horse souhaite s’adresser au plus grand nombre avec cet événement qui s’annonce… Totally Crazy!
Et pour ceux qui ont envie de plonger encore plus dans l’ambiance du mythique cabaret, le Crazy Horse reste bien sûr ouvert tout l’été (hors 26/07), avec son spectacle incontournable.
Lors des deux premières sessions, le samedi 20 et dimanche 28 juillet, des centaines de participants se sont rassemblés pour un cours de danse inoubliable en plein air, retour en images !
Crédits photos : Little Shao, Crazy Horse Paris, Alan & Jean-Baptiste Gurliat
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Quel souvenir gardes-tu de ta première date au Crazy Horse, le 3 juillet 2009 ?
J’étais très excitée de réaliser mon rêve ! La direction artistique venait de me donner mon nom de scène, mes parents étaient présents dans la salle pour me soutenir… Je ressentais beaucoup d’adrénaline, de la concentration mais surtout l’envie d’aller sur scène. Le moment où le rideau s’est ouvert, je me suis dit « c’est maintenant, je suis Mika Do », et j’ai pris conscience que je démarrais une aventure unique. Ce sont de merveilleux souvenirs qui restent gravés dans ma mémoire.
Que t’évoquent tes 15 ans de carrière ?
C’est assez incroyable, le temps passe très vite ! Ces 15 années sont un vrai symbole auquel je tiens très fort. J’ai appris tellement de choses sur moi au fil des années, que ce soit sur ma carrière artistique ou en tant que femme. Le Crazy Horse m’a toujours beaucoup apporté et continue de le faire.
Qu’est ce que tu as découvert sur toi en tant que danseuse au fil des années ?
Je me suis surprise à aller plus loin dans les émotions : que ce soit dans l’interprétation des tableaux ou des personnages et dans le jeu d’actrice (Au Crazy Horse le jeu d’actrice est tout aussi important que l’apprentissage des chorégraphies). Grâce à un travail de réflexion, d’analyse et d’observation, je me suis créé le personnage de Mika Do. Aujourd’hui, il est complètement lié à celle que je suis dans la vie de tous les jours.
As-tu une anecdote à ton sujet à nous partager ?
Je suis celle de la troupe qui est connue pour arriver et me préparer à la dernière minute… Tout le monde craint que j’arrive en retard alors que c’est ma façon de faire pour ne pas avoir le temps de trop analyser les choses et de vivre le moment présent !
Quel est à ce jour ton meilleur souvenir ?
Sans hésiter, mon arrivée à Las Vegas ! Un jour, j’étais en répétition et ma manageuse me propose de rejoindre la troupe du Crazy Horse à Las Vegas : 10 minutes de réflexion plus tard, un appel téléphonique à ma mère et me voilà partie ! J’y suis restée 2 ans, c’était une aventure incroyable.
Un message pour le public qui te suit depuis de nombreuses années ?
Je le remercie et lui retourne tout mon amour comme il me l’a toujours donné pendant ces nombreuses années ! Merci pour votre fidélité, et à très vite !
Envie d'en savoir plus sur Mika Do et son parcours ? Rendez-vous sur sa page.